Le Schéma d’aménagement et de développement révisé de la MRC de Rivière-du-Loup souligne les principaux enjeux liés à la conservation et la mise en valeur du patrimoine culturel louperivien :
- l’indifférence et la méconnaissance de la population envers son patrimoine;
- la reconnaissance des traits spécifiques de l’identité régionale;
- la sauvegarde du patrimoine religieux;
- la banalisation des paysages.
Il ne s’agit pas simplement de cibler les enjeux : les municipalités et leurs partenaires doivent les intégrer comme des axes d’intervention.
Ainsi, en encourageant la recherche et la diffusion de la connaissance (fouilles archéologiques, travail d’inventaire, publications, conférences, etc.), les municipalités contribuent à lutter contre l’indifférence et la méconnaissance du patrimoine, à reconnaître les traits spécifiques de l’identité régionale et, par conséquent, à mieux cibler l’héritage à transmettre.
D’autre part, les municipalités disposent d’outils réglementaires pour protéger le patrimoine bâti (voir la Liste des bâtiments protégés) et préserver les paysages culturels emblématiques, que ce soit en contrôlant la qualité des rénovations des bâtiments, l’intégration harmonieuse des nouveaux bâtiments, l’affichage et l’entreposage. Chaque municipalité doit d’ailleurs se doter d’une politique de protection et de mise en valeur des paysages culturels.
Plus généralement, les municipalités ont le pouvoir :
- d’offrir du soutien technique pour encadrer la rénovation ou la construction de bâtiments;
- de soutenir les interventions d’entretien ou de restauration des bâtiments religieux dont la valeur patrimoniale est élevée;
- de soutenir la reconversion des édifices patrimoniaux;
- de mettre en place et financer des organismes voués à la mise en valeur du patrimoine.
La diffusion des informations présentées ci-dessous (évaluation patrimoniale des églises, sites archéologiques sur le territoire de la MRC de Rivière-du-Loup, édifices patrimoniaux d’intérêt local) a pour objectif de stimuler la réflexion sur le patrimoine culturel louperivien.
À noter: le patrimoine immatériel n’est pas présenté ici, puisqu’il n’a pas fait l’objet d’un inventaire exhaustif récent. Ce « patrimoine vivant » se manifeste dans les traditions, les savoir-faire et les souvenirs d’événements ou de personnages marquants. À titre d’exemples locaux, on peut penser à la culture insulaire de l’île Verte et à la tradition des ponts de glace, par exemple, ou encore aux personnages historiques du Canada reconnus par la Commission des lieux et monuments historiques du Canada, Alexandre-Antonin Taché et John McLoughlin. Certains savoir-faire ont aussi été répertoriés dans le Tiroir culturel de la MRC de Rivière-du-Loup.